Salut à toutes et à tous, amis passionnés de véhicules électriques et de tout ce qui touche à Tesla !
Vous le savez, chez Tesla, les choses bougent à une vitesse folle.
Parfois, même les notes de mise à jour ont du mal à suivre le rythme du code, et on ne nous dit pas toujours tout ce qui se passe sous le capot, n'est-ce pas ?
Eh bien, tenez-vous bien !
Récemment, le célèbre hacker de Tesla, Greentheonly, a déniché un petit trésor caché dans les builds publiques de la mise à jour 2025.44.
Il s'agit d'une nouvelle région géorepérée (ou "geofence") au nom plutôt curieux : la "Bay Unsupervised CA DMV".
Accompagnée d'une carte englobant toute la Baie de San Francisco, cette découverte est bien plus qu'une simple délimitation géographique interne avec un nom suspect.
C'est un pas de géant de Tesla pour se conformer aux réglementations et avancer vers la conduite autonome !
Pour nous, les observateurs avertis, le lien entre "Unsupervised" (sans supervision) et le CA DMV (Département des Véhicules Motorisés de Californie) est clair : Tesla utilise cette géofence pour collecter des données à l'échelle de toute la flotte.
L'objectif ?
Valider son système et satisfaire les exigences de l'État pour l'obtention des permis d'opération de véhicules sans conducteur.
Ça sent bon le futur, vous ne trouvez pas ?

Le Mode Fantôme (Shadow Mode) à la rescousse !
Le fait que le terme "DMV" soit inclus dans le titre de cette géofence n'est pas anodin, les amis.
C'est le petit indice qui nous dit que ce n'est pas seulement un paramètre de test interne pour les ingénieurs de Tesla.
Non, c'est un filtre de journalisation de données spécifique, taillé sur mesure pour les rapports réglementaires.
Le défi majeur pour toute entreprise de véhicules autonomes en Californie est de passer d'un permis de "Test avec un conducteur" à un permis de "Déploiement sans conducteur".
Pour franchir ce cap, il faut démontrer que le système est statistiquement plus sûr qu'un conducteur humain dans un domaine de conception spécifique.
Et ce n'est pas une mince affaire !
Cette nouvelle géofence est là pour aider Tesla à agréger ces données cruciales.
Concrètement, quand une Tesla d'un client entre dans cette zone, ou quand un Robotaxi de la Baie de San Francisco effectue un trajet, le logiciel va étiqueter ces kilomètres comme étant "simulés non supervisés".
Et ce, même si un humain est au volant !
C'est exactement ce que fait le Mode Fantôme (Shadow Mode).
Il tourne en arrière-plan du FSD, effectuant une comparaison et vérifiant si le trajet aurait été effectué en toute sécurité sans la supervision humaine.
C'est LE jeu de données dont Tesla a besoin pour dire au DMV : "Nous avons parcouru X millions de miles dans la Baie.
Dans 99,9% de ces miles, notre logique FSD non supervisée a pris les bonnes décisions sans intervention humaine." Avouez que c'est malin !
Une expansion méthodique, pas à pas...
L'analyse de Greentheonly a également révélé que Tesla n'a pas étendu cette géofence à une zone gigantesque d'un coup.
Non, la marque à la voiture électrique préfère la méthode !
Le firmware montre des preuves d'une stratégie de test plus méthodique et progressive, qui doit fonctionner discrètement depuis un certain temps.

On a pu identifier plusieurs petites zones initiales, centrées autour des installations de Tesla à Palo Alto.
Elles ont commencé toutes petites – un simple parking, puis le bloc immédiat, ensuite la ville de Palo Alto, et maintenant... toute la Baie de San Francisco !
C'est une stratégie d'apprentissage et de validation par étapes, et ça, j'adore !
Puis partout, d'un coup !
La portée de cette carte correspond à la zone des Robotaxi de Tesla dans la Baie et elle est tout simplement... ambitieuse !
Alors que des concurrents comme Waymo cherchent des permis pour des quartiers restreints ou des heures spécifiques de la journée, la géofence "Unsupervised" de Tesla semble couvrir les artères complexes et très fréquentées de toute la région.
De San Francisco à San Jose, en passant par l'East Bay, c'est du costaud !
En "codant en dur" cette géofence directement dans les véhicules des clients, Tesla peut collecter des données pertinentes dès qu'un véhicule se trouve dans cette zone.
Plus besoin de demander au DMV californien d'examiner des kilomètres d'autoroute dans le Montana ou des trajets urbains à New York.
Non, il s'agit d'un ensemble de données spécifiquement conçu pour la Baie de San Francisco.
C'est précis, c'est pertinent, et c'est ce qu'il faut pour convaincre les régulateurs !
La route vers le permis : une question de temps et de données
Attention, amis lecteurs, il est crucial de ne pas s'emballer trop vite !
L'existence de cette géofence ne signifie pas que Tesla va activer un interrupteur pour les clients de cette zone et leur permettre un FSD "Unsupervised" dès demain matin.
Non, pas encore !
Il faut plutôt y voir un signe très fort que Tesla est confiante dans sa capacité à recueillir les données nécessaires pour prouver que le FSD sans supervision est au moins aussi sûr qu'un conducteur humain.
C'est une étape de validation essentielle.
Tesla va continuer à collecter des données, à élaborer ses arguments réglementaires, puis à travailler pour activer le FSD sans supervision pas à pas, au fur et à mesure des progrès.
C'est une démarche méthodique et rigoureuse.
Qui sait, peut-être verrons-nous bientôt la Baie de San Francisco utiliser des "safety monitors" comme à Austin, ou même des véhicules sans personne à bord !
D'ailleurs, à Austin, Tesla a récemment retiré les moniteurs de sécurité de ses véhicules de test, et ils circulent actuellement sans passagers.
C'est l'avenir qui frappe à la porte !
Voilà pour cette plongée fascinante dans les coulisses du développement de la conduite autonome chez Tesla !
Cette géofence est une preuve de l'ingéniosité et de la détermination de la marque à faire avancer les choses.
J'ai hâte de voir les prochaines étapes et de partager ça avec vous !
Restez branchés pour plus d'actus sur l'univers Tesla !
Source : Inside Tesla’s Unsupervised FSD Geofence for Data Gathering